Les concepts européens arrivent en amérique
La psychologie, plus spécifiquement la psychométrie, ne trouve pas ses origines aux États-Unis, comme nous l'avons vu. Cependant, il y a des chercheurs qui ont amené les théories, les recherches, les textes et les résultats de Galton, Darwin, Binet, Simon et même Galilée et Bacon aux États-Unis. Cette importation se fait dans 2 vagues différentes et nous allons décrire ci-dessus les 2 chercheurs importants de celles-ci.
Première vague: L'import des tests galtoniens par Cattell
La première vague de l'importation concerne les méthodes de Galton. Le personnage qui déclenche cette importation est James Cattell (1860-1944). Il est né à Easton, en Pennsylvanie et est le fils d'un pasteur presbytérien. Il gradue du collège de Lafayette en 1880. Par la suite, en 1881, il étudie en Allemagne avec Lotze, un physiologiste kantien. L'année suivante, il retourne aux États-Unis et fait la rédaction d'un mémoire sur la philosophie de Lotze. En 1883, il retourne en Allemagne et étudie avec William Wundt, où il obtient son doctorat en 1886. Il enseigne au Collège Bryn Mawr et à l'Université de Pennsylvanie. C'est à ce moment qu'il apprit l'existence du laboratoire de Galton.
Il demande une bourse de recherche à l'Université de Cambridge et il l'obtient. Il travaille avec Galton pendant deux ans, et sous son influence, il croit que l'intelligence est reliée à l'acuité sensorielle et qu'elle est héréditaire. De retour aux États-Unis en 1888, il apporte les méthodes de Galton avec lui et il crée le premier laboratoire psychologie pour les étudiant du premier cycle à l'Université de Pennsylvanie. En 1890, il publie un article décrivant ses techniques et les résultats qu'il obtient. C'est dans l'article qu'il utilise le terme test mental pour la première fois. Cattell est le premier de parler de la validation d'un test psychologique. Il décrit, dans son article de 1890, dix tests qu'il pense administrer au public et un ensemble de 50 tests aux étudiants universitaires. Les dix tests sont la plupart dus à Galton, et les 50 tests sont essentiellement formés d'éléments semblables. Pour lui, si un certain nombre de tests mesurent la même chose, alors il devrait avoir une corrélation élevée entre les résultats à ces tests. Ainsi, un test est valide s'il permet de faire les prédictions différentielles sur la réussite des individus lors de la réalisation des tâches où intervient l'intelligence. Em 1901, Clark Wissler, un étudiant de 3e cycle, mis les hypothèses de Cattell à l'épreuve. Malheureusement pour Cattell, les résultats de Wissler démontrent que la corrélation entre les tests était faibles et que la corrélation entre les résultats était nulle. Les tests ne mesuraient donc pas les mêmes choses et ne peuvent pas être valides. Ces conclusions forcent Cattell à se tourner vers d'autres aspects de la psychologie appliquée. |
Deuxième vague: l'import de l'échelle de binet et simon par Goddard
La deuxième vague important est l'arriver de l'échelle de Binet et de Simon aux États-Unis, qui a été fait par Henry Herbert Goddard (1866-1957). Il est né dans une famille quaker de la Nouvelle-Angleterre. Il reçoit son baccalauréat et sa maitrise au Harverford College. Après avoir enseigné au niveau secondaire et diriger un école pendant plusieurs années, il entreprend son doctorat en psychologie à l'Université Clark. Il s'intérêt beaucoup à la psychologie et à l'éducation et voulait augmenter ses connaissances dans les deux domaines.
C'est Goddard qui traduit l'échelle de Binet et de Simon en anglais. Au début, il était sceptique quant à sa valeur, mais il constata plus tard que celle-ci était utile pour classer les enfants. Il traduit ensuite tous les écrits de Binet et Simon en anglais. Après la mort de Binet en 1911, Goddard devient partisan de l'approche de la mesure de l'intelligence de Binet sur le plan mondial. Goddard utilise l'échelle de Binet et Simon pour plusieurs recherches. Visionner le vidéo suivant pour avoir des explication complètes sur les travaux de Binet sur les enfants avec des retards mentaux, sur la famille Kallikak (son étude la plus commune) et sa vision de l'eugénisme, ainsi que sur les conséquences et les réactions face à ses recherches. Henry Goddard avait une grande influence sur le testing en Amérique du Nord.
C'est Goddard qui traduit l'échelle de Binet et de Simon en anglais. Au début, il était sceptique quant à sa valeur, mais il constata plus tard que celle-ci était utile pour classer les enfants. Il traduit ensuite tous les écrits de Binet et Simon en anglais. Après la mort de Binet en 1911, Goddard devient partisan de l'approche de la mesure de l'intelligence de Binet sur le plan mondial. Goddard utilise l'échelle de Binet et Simon pour plusieurs recherches. Visionner le vidéo suivant pour avoir des explication complètes sur les travaux de Binet sur les enfants avec des retards mentaux, sur la famille Kallikak (son étude la plus commune) et sa vision de l'eugénisme, ainsi que sur les conséquences et les réactions face à ses recherches. Henry Goddard avait une grande influence sur le testing en Amérique du Nord.
*Toute l'information provient du livre de Hergenhahn, des pages 296-298 et des pages 304 à 306, du livre de Hunt, des pages 222-223 et des pages 230-233, du site web de Word Press et du site web de l'Université de Québec à Montréal. *