Qui est responsable de la création des premiers tests psychologiques? Je vous présente Alfred Binet (1857-1911). Il est né à Nice, en France, dans une famille de médecins. Il est intéressant de noter que sa mère est une artiste renommée. Binet étudie en médecine, mais fait un changement par la suite et se tourne vers la psychologie après avoir obtenu son diplôme. Il y a fait la lecture des textes de Darwin et de Galton.
Alfred Binet développe une nouvelle méthode de mesurer l'intelligence: il explique qu'il faut mesurer directement les opérations mentales complexes qui semblent intervenir dans l'intelligence. Il fait preuve de cette nouvelle méthode lorsqu'il fait du testing sur ses deux filles. Les tests qu'il y a mis au point pour étudier les opérations mentales de ses filles ressemblerons beaucoup aux tests de Piaget beaucoup plus tard. Chez elles, il étudie les opérations mentales, le rappel des objets, ainsi que l'acuité sensorielle et le temps de réaction (précédemment mesurés par Galton et James Cattell, qui sera présenté dans la prochaine sous-section de cette période de temps). En 1890, il publie trois mémoires sur sa recherche avec ses filles. En 1903, il publie le livre The Experimental Study of Intelligence. Ce n'est pas les tests avec ses filles qu'il lui rendra fameux: c'est son échelle qu'il développera avec Théodore Simon (1873-1961), qui, en 1899, demande à Binet de diriger sa recherche de doctorat. Les deux hommes voulaient vérifier si ont devrait offrir une éducation spéciales aux enfants souffrant de retard mental. Si oui, quelle méthode devrait-on disposer pour distinguer eux des enfants normaux? En 1904, ils entreprirent d'élaborer des tests permettant des distinguer les enfants. En raison de ses expériences antérieurs, Binet propose qu'il fallait examiner les processus mentaux complexes dans les tests. L'échelle métrique de Binet et de Simon comportait 30 tests, dont le degré de difficulté augmentait graduellement. 3 tests mesurait le développement moteur et les autres les habiletés cognitives. Les résultats du testing démontrent que les enfants que les enfants normaux pouvaient majoritairement tous réussir les tests, les enfants avec un retard mental léger réussiraient la plupart des tests et que les enfants avec un retard mental grave ne réussiraient peu de tests ou même aucun. Binet et Simon croit, basé sur les résultats du test, que l'intelligence n'est pas une fonction unique mais qu'elle est formée de plusieurs habiletés. Plusieurs révisions ont été faits à l'échelle: plus de tests, les âges des enfants augmentaient ou le degré de difficulté changeait. À la fin de tous ces révisions, il est clair pour Binet qu'il est possible d'exprimer l'âge associé aux tests plus difficiles qu'un enfant réussit (décrire l'enfant par rapport à son âge mental). En 1911, le psychologue allemand William Stern (1871-1938) introduit l'expression âge mental, qui est déterminé par les résultats aux tests de Binet et Simon. Il propose de diviser l'âge mental par l'âge chronologique et d'appeler le résultat le quotient intellectuel, ou QI. Binet s'opposa à l'emploi du QI, car il pensait que l'intelligence est trop complexe pour qu'on la représente simplement par un nombre ou un terme. Cependant, les simplifications de Stern ont eu le dessus sur les inquiétudes de Binet. Binet et Simon avaient élaboré une méthode de mesure de l'intelligence relativement rapide et facile à appliquer et elle devient très populaire. On utilise le test de Binet et Simon partout, plus spécifiquement pendant la Première Guerre Mondiale pour faire le testing psychologiques des soldats. |
Lewis Terman: L'adaptation de l'échelle de binet et simon
Lewis Terman (1877-1956) est né dans une famille d'agriculteurs de l'Indiana. Il est le 12e de 14 enfants. À l'âge de 15 ans, il étudie au Central Normal College de Danville. À 17 ans, il entreprend une carrière d'enseignement dans une école rurale. Au cours des six années suivantes, il obtient trois baccalauréats: un en arts, un en sciences et un en pédagogie. En 1901, il obtient sa maitrise en pédagogie de l'Université d'Indiana. À la suite, il est offert une bourse d'étude doctorale à l'Université Clark et il accepte. C'est durant son séjour à cette université qu'il travaille avec Stanley Hall et découvre un intérêt particulier pour les tests mentaux. Il obtient son doctorat en 1905. Cependant, il est diagnostiqué avec la tuberculose. Il se guérit, mais il croit qu'il devrait travailler dans un endroit chaud. Ainsi, il accepte la position de directeur d'une école secondaire en Californie. En 1910, il accepte un poste au département d'éducation de l'Université Stanford.
Lorsqu'il entre à Stanford, il prend connaissance de l'échelle métrique de Binet et Simon. Il observe que les résultats étaient inégaux, c'est-à-dire qu'à divers âges, les résultats moyen d'un groupe d'enfant étaient supérieurs ou inférieurs à leur âge chronologique. Alors, il fait plusieurs révisions de l'échelle, en enlevant des éléments et des tests et en ajoutant des nouveaux jusqu'à ce que le résultat moyen d'un échantillon d'enfant soit égal à l'âge chronologique, quel que soit l'âge des sujets. En 1916, il publie la version révisée finale, qu'on nomma le Stanford-Binet. C'est également durant cette année que Terman adopte la notion de quotient intellectuel de Stern et qu'il suggéra de multiplier ce rapport par 100 pour éliminer les décimales et de le nommer QI. Durant toute sa carrière, Terman pensait que l'intelligence était plutôt héréditaire et soutenait qu'un faible développement intellectuel est la cause de la majorité des comportements antisociaux, criminels ou autres. Terman valida le Stanford-Binet en établissant des corrélations entre les résultats aux tests et l'évaluation de la performance académique et de l'intelligence fournie par les enseignants et les résultats académiques. Terman a donc perfectionner l'échelle de Binet et Simon.
Lorsqu'il entre à Stanford, il prend connaissance de l'échelle métrique de Binet et Simon. Il observe que les résultats étaient inégaux, c'est-à-dire qu'à divers âges, les résultats moyen d'un groupe d'enfant étaient supérieurs ou inférieurs à leur âge chronologique. Alors, il fait plusieurs révisions de l'échelle, en enlevant des éléments et des tests et en ajoutant des nouveaux jusqu'à ce que le résultat moyen d'un échantillon d'enfant soit égal à l'âge chronologique, quel que soit l'âge des sujets. En 1916, il publie la version révisée finale, qu'on nomma le Stanford-Binet. C'est également durant cette année que Terman adopte la notion de quotient intellectuel de Stern et qu'il suggéra de multiplier ce rapport par 100 pour éliminer les décimales et de le nommer QI. Durant toute sa carrière, Terman pensait que l'intelligence était plutôt héréditaire et soutenait qu'un faible développement intellectuel est la cause de la majorité des comportements antisociaux, criminels ou autres. Terman valida le Stanford-Binet en établissant des corrélations entre les résultats aux tests et l'évaluation de la performance académique et de l'intelligence fournie par les enseignants et les résultats académiques. Terman a donc perfectionner l'échelle de Binet et Simon.
*Toute l'information provient du livre de Hergenhahn, des pages 298 à 301 et des pages 306 à 308, du livre de Hunt, des pages 224 à 230 et des pages 233 à 235, du site web de Word Press et du site web de l'Université de Québec à Montréal. *